Le monarque, l’une des espèces de papillons les plus connues au monde et parmi les plus grands papillons diurnes au Canada, figure sur la Liste rouge des espèces en danger de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) depuis le 21 juillet 2022.
Y-a-t’il de l’espoir pour ce magnifique migrateur ? Peut-être, nous explique Jérôme Bernier-Brillon, responsable du Programme d’intendance environnementale aux Amis de la montagne, mais seulement si nous prenons toutes les mesures nécessaires pour éviter sa disparition - par exemple en participant au programme international Mission monarque.
Avec ses ailes orange et noires et bordées de taches blanches, le monarque est une des espèces de papillons les plus connues au monde, en plus d’être parmi les plus grands papillons diurnes au Canada. Il se trouve à travers le sud du pays, dans des habitats qui contiennent de l’asclépiade commune, la seule plante dont se nourrit ses chenilles.
Chaque automne, ces magnifiques migrateurs partent du sud du Canada et parcourent un trajet de plus de 4 000 km pour atteindre le centre du Mexique, où ils passent l’hiver avant de retourner vers le nord au printemps.
Malheureusement, les changements climatiques et la destruction de son habitat ont fait en sorte que le papillon monarque se trouve maintenant sur la Liste rouge des espèces en danger de l’Union international pour la conservation de la nature (UICN) depuis le 21 juillet 2022.
Mission monarque, une initiative conjointe de l’Insectarium de Montréal – Espace pour la vie et de l’Institut de recherche en biologie végétale, est un programme de science participative visant à récolter des données sur la répartition et l’abondance de l’asclépiade, ainsi que sur le succès reproductif du monarque, dans le but de sauvegarder les populations migratoires de cette espèce menacée.
En tant que citoyens et citoyennes, nous pouvons facilement aider à sauver les papillons monarque en complétant le plus grand nombre de missions possible. Il s’agit tout simplement de quatre étapes : 1) Trouver de l’asclépiade, 2) vérifier la présence d’oeufs et / ou de chenilles de monarque, 3) noter nos observations, et 4) créer notre compte et soumettre l’information recueillie à la banque de données internationale.
Et quel meilleur endroit pour le faire que le mont Royal ? Les sessions des Amis sont maintenant terminées, mais comme nous l’explique Jérôme, vous pouvez toujours participer au programme librement. En récoltant des données sur le monarque, vous contribuerez à identifier des endroits sur la montagne où l’on pourra mieux encadrer la conservation de ce magnifique papillon.
Crédit photo: Espace pour la vie (André Sarrazin)
